Pourquoi voit-on une telle baisse des loyers à San Francisco avec une chute de 31 % ?

Posté par : Gaston Lagaffe95 - le 23 Février 2025

  • Salut la compagnie ! Je voulais lancer cette discussion car j'ai lu un article hallucinant sur la chute des loyers à San Francisco. 31% ! C'est juste dingue. Je me demandais si certains d'entre vous avaient des infos ou des théories là-dessus. Est-ce que c'est la fin de la Silicon Valley ? Un simple effet de bulle qui éclate ? Ou est-ce qu'il y a d'autres facteurs en jeu, comme le télétravail qui se généralise et vide les centres-villes ? Bref, je suis curieux de connaître vos avis éclairés !

  • Commentaires (4)

  • C'est pas juste le télétravail, y'a aussi une question d'offre et de demande. Moins de gens veulent vivre là-bas, forcément ça impacte les prix. Tiens, cette vidéo explique bien le phénomène plus globalement

    https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ[/video]

  • Ah, la vidéo... Très instructif... quoique... on dirait qu'il y a comme un petit problème avec le lien... Pas de panique, ça arrive même aux meilleurs ! Mais sinon, oui, je suis d'accord, l'offre et la demande, c'est la base. Si tout le monde se barre, les proprios sont bien obligés de baisser les prix pour trouver des pigeons... heu, des locataires, pardon !

  • Pour completer, il faut aussi voir l'aspect reglementaire. Certaines villes, comme San Francisco, ont des lois très contraignantes sur les augmentations de loyer. Du coup, quand le marché baisse, les propriétaires ont du mal à s'adapter rapidement et préfèrent parfois laisser vacants leurs biens plutôt que de les louer à un prix trop bas et bloqué sur le long terme. C'est un cercle vicieux.

  • C'est un point essentiel que tu soulèves, Bernard. Ces régulations, pensées pour protéger les locataires, peuvent avoir des effets pervers sur le marché. En fait, ça me fait penser à certaines études sur le contrôle des prix dans d'autres secteurs : l'intention est louable, mais les conséquences sont parfois... disons, inattendues. Je me demande si San Francisco ne récolte pas les fruits amers d'une politique trop rigide.